La Coupe du monde de la FIFA est l'événement sportif le plus regardé dans le monde. Quel enthousiasme de la part des supporters et des gens du monde entier qui se réjouissent de voir leur équipe nationale entrer en compétition pour le mondial!
En effet, cette coupe du monde fait tourner la tête à plus d’un. On sait que lorsqu’une compétition, comme le mondial, est organisée dans un pays, cela a des effets positifs sur la croissance de certains secteurs d’activité et sur le développement du pays organisateur en question.
Le football est donc devenu un moyen lucratif considérable. Les clubs s’arrachent les vedettes. Les firmes les emploient pour leurs propres affaires. Les joueurs eux-mêmes sont tentés par l’appât du gain. C’est le triste constat que l’on fait : « business is business, les affaires sont les affaires! »
C’est ce qui gâche le paysage. Mais, malgré cela, le football restera toujours un sport aimé du monde entier.
En tant que chrétien, rien ne nous interdit d’aimer le football, mais seulement, nous n’avons pas à l’idolâtrer.
Dans un tout autre registre, on se pose la question: - Pourquoi aujourd’hui, il n’existe pas un tel enthousiasme pour le message de l’Evangile ?
Peut-être allez-vous me rétorquer, ce n’est pas la même chose entre le football et la foi.
Nous en convenons! mais ce que l’on constate dans le partage avec nos contemporains, lorsque l’on parle de Dieu, c’est qu’il n’y a pas trop de réaction. Par contre, quand on évoque la personne de Jésus-Christ, on a des réactions allergiques, comme si Jésus-Christ serait la cause de leur problème.
Étrange, quand on sait que Jésus-Christ lui-même, dans l’histoire, est reconnu comme ayant fait du bien. Qu’il est mort sur la croix pour le salut de notre âme et qu’il est ressuscité pour toujours. Alors que l’on devrait se réjouir de l’acte d’amour de Dieu pour l’humanité, le message de l’Evangile reste, quoique l’on en pense, un message d’amour et de salut.
N’est-ce pas un merveilleux message ?
Le constat que l’on fait c’est que le message de l’Evangile est à la fois simple et difficile à accepter.
Simple, parce qu’il demande un acte de foi pour accepter de se repentir de ses propres péchés et de recevoir Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur en vue de vivre selon les enseignements de Christ.
Mais à la fois difficile, parce que la nature orgueilleuse de l’homme a du mal à se soumettre aux commandements de Dieu.
C’est pourquoi, Dieu place l’homme face à un choix, soit qu’il accepte le Christ et ainsi change de vie pour suivre les enseignements de Jésus-Christ ou soit il le refuse pour rester dans son état de pécheur.
Cette liberté de choix, Dieu lui-même la respecte.
Nous lisons les textes suivants dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 5: 7-12
"Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui.
Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit: Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !
Heureux les affligés, car ils seront consolés !
Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !"
Tout dans ce passage exprime le fait d’être heureux.
En conclusion, le message extraordinaire de l’Evangile nous donne de réaliser que la foi dans le Christ nous procure un plaisir intérieur immense qui surpasse tous les plaisirs des jeux du monde. Et encore, d’avoir un sentiment d’un bonheur intense parce que nous nous savons pardonné par Jésus-Christ et que nous sommes comblés au-delà de la richesse matérielle que nous pourrions posséder.
Alors quelle sorte de joie choisiriez-vous ? celle qui est éphémère ou celle qui est éternelle ?
A vous de choisir.
Mekki DRIHEM